Du BULBE au SAFRAN : PATIENCE et PRECISION

Le safran, en France, reste une épice rare avec une production nationale entre 20 et 25 kg par an répartie sur environ 200 producteurs. Ceci s’explique notamment par une culture quasiment non mécanisée et un travail intense de patience et de précision au moment de la récolte.

A l’époque de la floraison du crocus sativus (au mois d’octobre), nous devons à la fois ramasser les fleurs, puis émonder chaque pistil un à un, pour enfin les déshydrater. La fleur de safran ayant une durée de vie très courte, il est nécessaire d’enchainer ces 3 actions dans la journée, et ceci pendant 6 semaines.

Pour vous donner un ordre de grandeur, il faut environ 200 fleurs pour obtenir 1 gramme de safran déshydraté.

La qualité du safran (la subtilité de son arôme et parfum ainsi que sa capacité à colorer) va dépendre de son terroir mais également du savoir faire du safranier.

En France, depuis une vingtaine d’année, des techniques spécifiques se sont transmises de safraniers en safraniers, pour mettre en place les conditions d’un safran de grande qualité, digne d’être magnifié en cuisine par nos grands chefs.

Nous avons intégré ce savoir-faire, et vous garantissons un safran français, de terroir aveyronnais, et pur à 100% (sans ajout de substances autres). La fraude en safran est estimée à 80%.

Le safran est appelé « l’or rouge » en raison de sa rareté et de son tarif : entre 30 et 35 000 euros le kilo en Europe. Ce tarif, directement lié à l’exigence demandé au safranier, est néanmoins à relativiser, car il représente un cout modéré et abordable de moins d’un euro par assiette.

Les différentes manières de l’optimiser en cuisine vous sont livrées dans l’onglet «Bien cuisiner».